L'Eglise Saint Joseph et la Chapelle de la Trinité
La paroisse
En 1360 "Elzingen de l'archiprêtre de Quédanges" paie un florin pour aider le pape à quitter Avignon et à regagner Rome.
Les pouilles du XVIe siècle accordent le patronage de la paroisse aux Chartreux de Rettel clans l'archiprêtre de "Guedinga",
Avant la Révolution Alzing était une annexe de la paroisse de Vaudreching après avoir été celle de Tromborn-Odenoven.
Alors que les autres communautés vivaient des moments difficiles à cause du serment demandé aux prêtres par la Constitution Civile du clergé, Alzing restait à l'écart puisqu'elle n'était pas paroisse et qu'elle n'avait même pas de vicaire résident. L'histoire a pourtant retenu Aizing à travers un de ses enfants.
Antoine Belner était né à Aizing le 6.12.1761 d'Antoine et de Marie Latone, ordonné prêtre le 19,9.1789, il supplée le 10.10.1789 Jean Becker, vicaire résident à Folschwiller, malade.
Obligé de prêter le serment il s'abstient et administre son annexe jusqu'à la loi de bannissement, il part alors pour le pays de Trèves.
Le district de Sarrelouis qui jugea bon de le dénoncer comme émigré le dédoubla: sous le prénom d'Antoine il en fit un vicaire d'Alzing où il n'y avait jamais eu de vicaire et sous le prénom de Jacob, il devint curé de Foischwiller où il n'y avait qu'un vicaire,
L'église
En 1956 on construisit l'église qui a la particularité d'être sans clocher; le clocher trapu ou campanile se trouve à l'écart de l'église.
Le 11 avril 1940, une équipe de l'armée française récupère l'unique cloche de 300 kg.
La chapelle
En 1737 un petit oratoire fut construit et dédié à la Ste Trinité. Les statues de St Nicolas et de St Eloi furent volées en 1974.
Un article du Républicain Lorrain du 17 juin 1992 parle de 1976.
Cette chapelle a été construite par les chartreux de Rettel pour leurs commodités lorsqu'ils venaient visiter leurs propriétés en particulier aux moulins d'Elig et d'Oligmuhle sur lesquels ils avaient seuls les crimes alors que le reste d'Alzing était à l'abbaye de Bouzonville pour la moyenne et basse justice et à la seigneurie de Bérus pour la haute justice. Pendant la guerre de 1939 à 1945 le moulin et la chapelle furent très endommagés et la chapelle ne fut sauvée qu'en 1960 par un cheminot qui la restaura avec des volontaires. Le miracle se reproduisit en 1990 et la chapelle fuit à nouveau restaurée par des bénévoles.
Les vitraux avaient été réalisés en 1954 par des jeunes du village, ils furent restaurés ensuite par un verrier d'art de Wallerfangen.