LA VIE COMMUNALEAvant la Révolution, alors que les communes n'existaient pas, Alzing était une annexe de la paroisse de Vaudreching après avoir été celle de Tromborn-Odenoven.
Création de la communeLa commune est composée des villages d’Alzing, d’Elig et de Kalhausen.
Le 26 décembre 1809, le maire de Alzing présenta à son conseil un projet de fusion avec la commune de Vaudreching. Comme de toute ancienneté, Alzing avait été habitué à aller à la messe à Vaudreching. De plus, les habitants d’Alzing partageaient avec ceux de Vaudreching une forêt indivise dans laquelle ils avaient droits d’affouage. Elle était sur le ban de Vaudreching et le maire d’Alzing était obligé de se concerter régulièrement avec son collègue de Vaudreching pour l’affouage, le garde forestier ou le chantre et même le luminaire pour l’église. Le conseil municipal d’Alzing ne s’opposa pas à cette fusion
De 1812 à 1833, la commune d’Alzing et ses annexes étaient rattachées à Vaudreching par le décret impérial signé à l’Elysée le 30 mars 1812, tout en gardant ses droits de vaine pâture et autres dont les deux communes allaient continuer à jouir séparément. À partir de 1827, l’adjoint, qui de droit était d’Alzing, ainsi qu’une poignée de villageois firent des pétitions pour récupérer l’indépendance du village.
Un arrête préfectoral de 1833 rappelait qu’une ordonnance royale avait décrété l’érection en mairie du village d’Alzing. L’adjoint Michel Bauer était nommé maire provisoire d’Alzing jusqu’aux prochaines élections. Les raisons étaient l’éloignement de Vaudreching et le mauvais chemin reliant Alzing à Vaudreching en hiver alors que le fait d’être proche de la frontière nécessitait constamment l’obtention d’attestation municipale pour le compte de la reproduction des bestiaux, principale ressource de la région ou pour le transport des biens artisanaux ou manufacturés. Ils réclamaient aussi une école et disaient qu’ils étaient aussi nombreux que ceux de Vaudreching : 500 habitants et 500 feux et un ban plus étendu que celui de Vaudreching.
Le sous-préfet de Thionville quant à lui défendait le maintien de la réunion des deux communes, disant que le chemin n’était pas si mauvais, que les habitants étaient notoirement moins nombreux qu’à Vaudreching et que les hommes n’avaient pas la capacité de participer à une administration communale indépendante. Toujours est-il qu’un décret royal signé par Louis-Philippe à Lille le 12 janvier 1833 séparait les deux communes.
Suite à cette séparation, le gros problème qui agita la vie communale au milieu du XIXe siècle fut le partage de la forêt indivise avec Vaudreching. Il fallut plus de 20 ans de litiges et de procès pour aboutir à un accord acceptable par les deux parties.
Un décret impérial du 5 novembre 1862 fixait la limite entre les communes de Alzing et de Vaudreching et attribuait à Alzing une partie de territoire supplémentaire.
Lors de l’occupation de la Moselle par l’administration nazie, un nouveau découpage fut mis en place. Bouzonville était appelée une mairie et équivalait à un canton dont dépendaient les communes de Bouzonville avec Alzing et Vaudreching comme annexes, Bibiche, Château-Rouge avec Oberdorff et Vœlfling comme annexes, Filstroff, Freistroff, Guerstling, Heining et Holling avec Rémelfang comme annexe.